A propos de mes gravures : 
 
 
Planter, peindre, graver pour moi, c’est tracer son sillon dans la matière. Ce geste de la gouge, du burin, du berceau ou de la pointe sèche, c’est atteindre par différentes métamorphoses de l’animal, de l’insecte, du végétal, nos peurs, nos songes. 
Le geste peut être effleurement, caresse ou griffure, accélération, empreintes, traces laissées dans la matière de la matrice : cuivre, plexi ou lino. Toutes mes traces disent le plaisir sensuel de côtoyer et de participer à mon quotidien, dans mon jardin, prés de la nature.  
Mon univers, mes histoires sont grouillantes d’insectes, de fleurs…  
Mes mondes sont remplis des joies du jour et des angoisses de la nuit. 
 
Françoise Roullier
philosophe et peintre
critique littéraire
 peintre
Françoise Roullier
Mes arbres  
 
Planter un arbre dés l’enfance j’ai aimé le faire, j’ai planté dans tous les jardins que j’ai eu : ils sont les jalons de ma vie, mes totems. Planter un arbre pour qu’il grandisse, lente maturation de l’œuvre, de l’obscur vers la lumière. Par mon travail d’artiste, peindre, graver, c’est atteindre par la métaphore de l’arbre l’homme, ses peurs, ses songes.

Françoise Roullier